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Voile. « Je ne pensais pas que j’aurais ce trophée », Charlie Dalin très honoré de recevoir le titre de marin de l’année... |
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Charlie Dalin avait remporté le Vendée Globe 2024-2025. © Jérôme Fouquet/ouest-France
Le skipper français Charlie Dalin a été élu ce lundi 15 décembre marin de l’année 2025 par la Fédération française de voile. Le vainqueur du Vendée Globe, déjà lauréat du World Sailing Awards il y a un mois, s’est dit fier de récupérer un titre qui le faisait tant rêver.
Il a fait coup double. 39 jours après s’être paré du World Sailing Awards à Dun Laoghaire en Irlande, Charlie Dalin a été élu marin de l’année par la Fédération française de voile lors d’une cérémonie au casino de Paris. Une consécration pour le skipper de 41 ans.
« C’est un titre qui me fait rêver depuis longtemps. La première cérémonie à laquelle j’ai assisté c’était en 2009. Je découvrais ce monde de la course au large qui m’avait tant fait rêver avant. C’est cette année-là que je me suis dit que c’était le métier que je voulais faire. Je ne pensais pas que 16 ans plus tard, j’aurais ce trophée », confie-t-il.
Une participation à la Route du Rhum décidée en janvier
« Il n’y a que des grands noms qui ont remporté ce trophée que ce soit en olympisme, en course au large, en planche. C’est une grande fierté d’avoir ce titre », ajoute le Havrais. Très ému, Charlie Dalin n’était pas loin de verser une petite larme lorsque les images de sa victoire sur le Vendée Globe 2024-2025 ont été diffusées lors de la cérémonie. « Ce sont des très bons souvenirs après 6 ans de travail, d’effort, d’entraînement, de préparation, de régate », se rappelle-t-il. Le Normand en a profité pour évoquer l’avenir. Touché par un rare cancer gastro-intestinal détecté en 2023, Dalin n’a couru que 14 jours sur l’année écoulée et exclut d’office une nouvelle participation au Vendée Globe.
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En revanche rien n’est entériné pour une potentielle venue sur la Route du Rhum : « Je donnerais ma réponse sur ma participation fin janvier. Je mets pas mal de choses pour y être avec trois quatre séances de musculation par semaine ». Avant de conclure : « Les courses me manquent : cette euphorie, cette émotion aux départs et aux arrivées ».